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sebastien.moreau@univ-tours.fr

Discipline(s)

Biologie des organismes

Discipline(s) enseignée(s)

Ecologie appliquée
Prévention des déchets
Biologie animale
Histologie
Biologie cellulaire
Technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement

Thèmes de recherche

Abeilles sauvages (2018 -->)

Photo:  Kristoff De Wilde, CC BY-NC 2.0 Les abeilles sauvages sont des pollinisateurs importants des pantes sauvages et cultivées. Mon travail consiste à déterminer à l'espèce des spécimens capturés à l'occasion de différents programmes de recherche, dont le projet régional POLLEN. Ce projet vise à étudier la structuration des communautés d'abeilles sauvages selon un gradient d'urbanisation dans 3 villes de la région Centre Val de Loire (Blois, Orléans, Tours). Pour l'identification des spécimens, j'utilise des méthodes de taxonomie classiques basées sur les caractères morphologiques (clés de détermination) ainsi que des méthodes de séquençage de codes-barres ADN afin de résoudre les cas ambigus.



Compostage (2017 -->)

vue 3D du Compostou, inventé en collaboration avec l'association Zéro Déchet Touraine En 2025, la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit que chaque français ait à sa disposition une solution pur le tri à la source de ses biodéchets. Le compostage partagé de proximité (bas d'immeuble, établissements,...) en est une. Avec 3 membres de l'association Zéro Déchet Touraine, j'ai inventé un nouveau modèle de composteur partagé, le Compostou, fonctionnant à froid et sur couche mince. En tant que chercheur, je prolonge cet engagement associatif par un travail de recherche appliquée visant à optimiser le fonctionnement du Compostou et à expérimenter de nouvelles méthodes de compostage. J'étudie notamment les communautés d'invertébrés présentes dans les composteurs et la façon dont elles participent à la décomposition des biodéchets.

Ecologie fonctionnelle (2011 -->)

Photo: Tijl Vercaemer (CC BY 2.0) En collaboration avec le CETU Innophyt et d'autres chercheurs de l'IRBI, je participe à des projets de recherche visant à mieux connaître les communautés d'insectes prédateurs et parasitoïdes de certains milieux d'intérêt agricole: bords de routes et bords de champs, milieux viticoles, prairies. J'ai ainsi contribué à deux projets régionaux (RBA et IRMA) et je suis actuellement impliqué dans un troisième projet, CAMPOVIGNE, consacré aux ennemis naturels de certains insectes ravageurs de la vigne.
Par ailleurs j'ai participé à un projet régional, SOPHY, portant sur l'acceptabilité sociale des changements de pratiques agricoles.
J'ai participé en tant qu'expert scientifique au Comité régional pour la mise en place de la Trame Verte et Bleue en Région Centre Val de Loire (2012-2013).

Interactions moléculaires insectes hôtes/insectes parasitoïdes (1997-2018)

Les Hyménoptères parasitoïdes sont des organismes qui se développent aux dépens d’un hôte, dont ils provoquent obligatoirement la mort au terme de leur croissance. L’issue de la relation physiologique entre un parasitoïde et son hôte dépend de leurs capacités respectives à mettre en œuvre des stratégies de virulence ou de résistance contre l’organisme adverse. Les stratégies de virulence des guêpes parasitoïdes sont déterminées génétiquement et soumises à de fortes pressions de sélection. Elles tendent à optimiser la survie de l’œuf parasite face à des contraintes physiologiques qui sont principalement imposées par le développement et le système immunitaire de l’hôte.

De nombreux travaux ont rendu compte des effets physiologiques des principaux facteurs de virulence des Hyménoptères parasitoïdes (polydnavirus, particules de type viral, venins, sécrétions ovariennes ou salivaires, tératocytes...) et composition protéique de ces facteurs (ou dont ils permettent l'expression dans le cas des polydnavirus) est de mieux en mieux connu. Toutefois, peu d’auteurs se sont attachés à comprendre l'évolution fonctionnelle de ces protéines de virulence. Ceci constitue l'un de mes principaux axes de recherche.

Mon approche générale consiste à utiliser des outils de biologie moléculaire, de bioinformatique, de biochimie et de microscopie pour caractériser les principales fonctions et l'évolution des facteurs de virulence des guêpes parasitoïdes (polydnavirus et venins). Le modèle biologique sur lequel j'ai travaillé à Tours est Cotesia congregata (co-encadrement de stages de M2 et d'une thèse 2011-2014), Hyménoptère braconide qui se développe en endoparasitoïde larvaire grégaire du sphinx du tabac, Manduca sexta. J'ai également travaillé directement, ou par le biais de collaborations sur d'autres espèces parasitoïdes: Asobara tabida et Asobara citri (travaux de thèse 1997-2002, co-encadrement de thèse 2007-2010), Chelonus inanitus (encadrement d'un travail post-doctoral en 2009-2010) et Leptopilina boulardi (co-encadrement d'une thésard en fin de préparation de thèse). Dernièrement, j'ai participé au séquençage et à l'annotation des gènes venimeux des guêpes galligènes Biorhiza pallida et Diplolepis rosae, qui se développent en parasites de plantes.

Activités / CV

[34] Villalta I, Ledet R, Baude M, Genoud D, Bouget C, Cornillon M, Moreau S, Courtial B, Lopez-Vaamonde C. A DNA Barcode-based survey of wild urban bees in the Loire Valley, France. Scientific Reports, sous presse.

[33] Gauthier J, Boulain H, van Vugt JJFA, Baudry L, Persyn E, Aury J-M, Noel B, Bretaudeau A, Legeai F, Warris S, Chebbi MA, Dubreuil G, Duvic B, Kremer N, Gayral P, Musset K, Josse T, Bigot D, Bressac C,  Moreau S, Periquet G, Harry M, Montagné N, Boulogne I, Sabeti-Azad M, Maïbèche M, Chertemps T, Hilliou F, Siaussat D, Amselem J, Luyten I, Capdevielle-Dulac C, Labadie K, Laís Merlin B, Barbe V,  de  Boer JG, Marbouty M, Cônsoli FL, Dupas S, Hua-Van A, Le  Goff G, Bézier A, Jacquin-Joly E, Whitfield JB, Vet LEM, Smid Hans M, Kaiser L, Koszu R, Huguet E, Herniou EA, Drezen J-M (2021) Chromosomal scale assembly of parasitic wasp genome reveals symbiotic virus colonization. Communications Biology. 4: 104.

[32] Moreau SJM. (2019) Compostou : Compostage de basse énergie. Mémoire de Maître-Composteur. 269 p.

[31] Moreau SJM, Cornillon M, Violleau D. (2019) Une solution Made in Touraine pour la valorisation collective des biodéchets. Microscoop 80 : 6-7.

[30] Cambier S, Ginis O, Moreau SJM, Gayral P, Hearn J, Stone GN, Giron D, Huguet E, Drezen J-M. (2019). Gall Wasp Transcriptomes Unravel Potential Effectors Involved in Molecular Dialogues With Oak and Rose. Frontiers in Physiology, 10 : 926.

[29] Meslard-Hayot H, Moreau SJM. (2019) Etude des corbeilles de propreté en France et à l’international. La réduction des déchets et le tri hors foyer : les nouveaux défis de la propreté urbaine. Zéro Déchet Touraine, 38 p.

[28] Meslard-Hayot H, Moreau SJM. (2018) Les dépôts sauvages : Comprendre et lutter contre le phénomène. Zero Waste France, 33 p.

[27] Moreau SJM. (2017) Rapport d’audit en prévention des déchets : Terres du son 2017. Zéro Déchet Touraine, 151 p.

[26] Moreau SJM. (2016) Grandmont 2020 : pour un éco-campus à biodiversité positive, Rapport du Coordinateur du Groupe de Travail de l’UFR Sciences et Techniques de Tours sur la gestion du bois de Grandmont, Université François-Rabelais, 73 p.

[25] Moreau SJM. (2016) Projet pédagogique “Effet papillon”: 28 projets d’étudiants de l’Université François-Rabelais pour réduire notre influence sur le climat. Touraine Nature. Hors-série, février 2016: 36-39.

[24] Moreau SJM. (2016) Projet pédagogique “Effet papillon”. Spécial COP21, janvier 2016. https://madmagz.com/magazine/659642.

[23] Moreau SJM, Asgari, S. (2015) Venom proteins from parasitoid wasps and their biological functions. Toxins. 7: 2385-2412

[22] Chevignon G, Cambier S, Da Silva C, Poulain J, Drezen J-M, Huguet E, Moreau S. (2015) Transcriptomic response of Manduca sexta immune tissues to parasitization by the bracovirus associated wasp Cotesia congregata. Insect Biochem. Mol. Biol. 62:86-99.

[21] Chevignon G, Thézé J, Cambier S, Poulain J, Da Silva C, Bézier A, Musset K, Moreau SJ, Drezen JM, Huguet E. (2014) Functional annotation of Cotesia congregata Bracovirus: Identification of viral genes expressed in parasitized host immune tissues. J. Virol. 88: 8795-8812.

[20] Moiraud JP, Moreau SJM. (2013) Une réflexion, des propositions : 30 propositions pour agir. ESENESR, Actes du colloque international e-éducation.

[19] Moreau SJM, Hoinard C, Fandeur L, Courtin B. (2013) Plateforme pédagogique: les points de vue de quatre acteurs. ESENESR, Actes du colloque international e-éducation.

[18] Moreau SJM. (2013) "It stings a bit but it cleans well": Venoms of Hymenoptera and their antimicrobial potential. J. Insect Physiol., 59:186-204.

[17] Huguet E, Serbielle C, Moreau SJM. (2012) Evolution and origin of polydnavirus virulence genes. In Beckage NE, Drezen JM (Eds.) Parasitoid viruses: symbionts and pathogens. Academic Press, London, UK, pp. 63-78.

[16] Prévost G, Eslin P, Cherqui A, Moreau SJM, Doury G. (2012) When parasitoids lack polydnaviruses, can venoms subdue the hosts ? The case study of Asobara species. In Beckage NE, Drezen JM (Eds.) Parasitoid viruses: symbionts and pathogens. Academic Press, London, UK, 255-266.

[15] Vincent B, Kaeslin M, Roth T, Heller M, Poulain J, Cousserans F, Schaller J, Poirié M, Lanzrein B, Drezen JM, Moreau SJM. (2010) The venom composition of the parasitic wasp Chelonus inanitus resolved by combined expressed sequence tags analysis and proteomic approach. BMC Genomics, 11: 693.

[14] Vinchon S, Moreau SJM, Cherqui A, Drezen JM, Prévost G. (2010) Molecular and biochemical analysis of an aspartylglucosaminidase from the venom of the parasitoid wasp Asobara tabida (Hymenoptera: Braconidae). Insect Biochem. Mol. Biol., 40:38-48.

[13] Moreau SJM, Cherqui A, Prévost G. (2009) Components of Asobara venoms and their effects on hosts. In Prévost G (Ed.) Advances in Parasitology, Volume 70, Burlington: Academic Press, London & New York, pp. 217-232.

[12] Moreau SJM, Huguet E, Drezen JM (2009) Polydnaviruses as tools to deliver wasp virulence factors to impair lepidopteran host immunity. In Reynolds S. (Ed), Insect Infection and Immunity: Evolution, Ecology and Mechanisms. Oxford University Press, Oxford, UK, pp. 137-158.