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Pour ce qui est de l’époque moderne, ce séminaire interrogera les différents rapports qu’entretiennent les Modernes avec l’architecture de l’Antiquité, de la description à l’idéalisation, de l’étude à la destruction, de l’imitation à l’émulation. L’histoire de ces différentes réceptions, en Italie comme en France, permettra de revenir sur le développement du langage de l’architecture et de la théorie à l’époque moderne mais elle sera aussi l’occasion d’évoquer les représentations de la ville (textes et images) afin de discuter des liens entre art, pouvoir et construction identitaire.
On s’attachera à la manière dont est imaginée l’Antiquité entre les XVIIIe et XXe siècles au travers de la formation des disciplines archéologiques et d’histoire de l’art à Rome et en Italie. De la vision des ruines de Pompéi et de Rome aux maquettes urbaines en passant par les Envois d’architectes, la documentation photographique et les ouvrages de vulgarisation, chaque époque crée sa vision de l’Antiquité qu’elle prétend authentique, sauf que comme l’écrit Flaubert à propos de Salambô, on ne restitue pas l’Antiquité, on la reconstitue.
