Repenser ses usages du numérique
Pour décarboner ses activités et maîtriser sa consommation de ressources non renouvelables, l’université repense ses usages du numérique qu’il s’agisse d’équipements, de réseaux ou de bonnes pratiques.
L’université a développé une politique qui questionne la manière de penser le cycle de vie de ses matériels
La durée de vie des matériels numériques a été allongée par l’extension des garanties, la suppression d’applications non utilisées, le tri des données, etc.Une seconde vie a été donnée à ces matériels numériques par la création d’un schéma d’économie circulaire numérique à destination d’associations, d’écoles, d’institutions.
Les déchets d'équipements électriques et électroniques sont traités pour en permettre le recyclage et la valorisation.
L’université s'emploie à favoriser les achats de matériels numériques reconditionnés
Des marchés spécifiques définis en ce sens sont mis en place à destination des personnels. Mais également pour les étudiant·es dans le besoin, qui peuvent obtenir gratuitement un ordinateur portable reconditionné remis lors d'un atelier de prise en main personnalisé, grâce au partenariat avec Emmaüs Connect.Vous êtes étudiant·e, renseignez-vous ici.
Les actions de sensibilisation à destination des personnels
Des ateliers destinés à mieux comprendre et appréhender les enjeux environnementaux du numérique, notamment la Fresque du Numérique, sont régulièrement programmés dans le cadre du plan de formation.Contact
Guide des pratiques numériques éco-responsables
Quelques chiffres-clés sur l’impact carbone du numérique
Aujourd'hui, 48 milliards d’équipements numériques sont utilisés dans le monde, ce qui représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. La pollution liée au numérique est supérieure à celle de l’aviation civile.
80 % des émissions de carbone sont liées à la fabrication des terminaux, 20 % aux usages (transferts et stockages des données).
La fabrication d’un terminal de 2 kg nécessite 800 kg de matières brutes (minéraux, métaux) et plusieurs milliers de litres d’eau. Pour couvrir nos besoins numériques dans les 20 ans à venir, il faudra extraire du sol l’équivalent des extractions réalisées depuis 1900.