LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE
Pendant le premier confinement, les bibliothèques universitaires ont très rapidement défini trois axes prioritaires :
- Développer l’accès aux ressources numériques à distance pour pallier la fermeture des bibliothèques universitaires ;
- Proposer une offre de formation adaptée en distanciel
- Concevoir des cours en ligne asynchrones.
La période a également été propice à la réflexion sur la formation continue des formateur.rice.s. Les collègues se sont inscrit.e.s massivement aux formations proposées à distance par le CAPE et par des organismes de formation extérieurs à l’université.
Les bibliothèques étant restées ouvertes entre septembre 2020 et juillet 2021, elles ont travaillé en partenariat avec les autres services de l’université (le SSU en particulier) pour apporter une aide aux étudiant.e.s en distribuant les kits de gel et de masques, en assurant un relais d’information sur les aides proposées, en offrant un accès wifi aux étudiant.e.s pour suivre les cours à distance, etc. Elles ont participé activement au projet de lutte contre la précarité menstruelle et sont un lieu relais pour l’installation des distributeurs de protections périodiques et pour accueillir des animations autour de cette question.
Le projet de réorganisation du Service Commun de Documentation (SCD) a démarré début 2020, avant d’être momentanément mis à l’arrêt par le premier confinement. Toutefois, dès la mise en place de l’outil Teams et après quelques semaines d’adaptation, des groupes de travail en visioconférence se sont constitués pour pouvoir poursuivre ce projet. Celui-ci a consisté, dans un premier temps uniquement avec les cadres (janvier 2020 – janvier 2021) à faire une analyse de tous les domaines d’activités du SCD et à réfléchir ensemble aux pistes d’amélioration à mettre en place en termes d’organisation et de moyens. A l’issue de cette période, les résultats de ces réflexions ont été présentés aux collègues sous forme de « Rendez-vous de l’info » en visioconférence. Enfin, un organigramme déterminant des pôles d’activités venant compléter l’organisation par site déjà existante, a été proposé, présenté et discuté dans chaque bibliothèque pour prendre effet au 1er septembre 2021.
La nomination d’une conservatrice de bibliothèque sur la mission d’appui à la recherche, en février 2020, a permis de mieux structurer les actions déjà menées précédemment autour de l’aide au dépôt dans HAL et de l’administration du portail https://hal-univ-tours.archives-ouvertes.fr. Dans un second temps, le travail a consisté à développer de nouveaux services autour des plans de gestion de données et de la promotion et de la diffusion de la science ouverte auprès des doctorant.e.s et des enseignant.e.s-chercheur.se.s.
La crise sanitaire a changé les pratiques documentaires sans qu'on en connaisse encore toutes les conséquences. De nombreuses demandes des services et composantes ont été adressées sur la gestion des archives (élimination, tri, transfert aux archives) pour évacuer les dernières productions papiers. La production de documents papiers tend à disparaître, toutefois l'accompagnement sur la gestion des documents numériques devient de plus en plus fréquent et nécessaire : où stocker, comment s'organiser, combien de temps conserver et dans quelles conditions pour récupérer les informations sur des durées plus ou moins longues ? En parallèle, les archives des services centraux qui étaient encore stockées sur le site des Tanneurs (dossiers des personnels) ont été progressivement transférées dans les espaces loués au service des archives du CHRU à Trousseau.
Le service patrimoine a également travaillé à la réalisation d’une exposition et d’un ouvrage photographique sur les 50 ans de l’université, dont les célébrations auraient dû avoir lieu fin 2020. Les célébrations ayant été rendues impossibles par la crise sanitaire, seul l’ouvrage « Regards sur l’Université de Tours 1970 -2020 » réalisé en partenariat avec le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, verra le jour fin 2021.