LES ACTIONS DE LA DIRECTION DES SYSTEMES D’INFORMATION

Malgré le contexte sanitaire, la direction des systèmes d’information a mené de nombreuses actions.

La politique partenariale s’est poursuivie et intensifiée sur plusieurs périmètres :

• Les capacités du dispositif Moodle (Célène) ont été renforcées et étendues, et des plateformes d’examens à distance ont été mises en service, d’abord pour l’université de Tours, puis également au bénéfice de l’université d’Orléans à sa demande ; de fait, 1300 examens en ligne ont pu être organisés à Tours, représentant la correction de 72 000 copies.
• Le maintien en conditions opérationnelles d’Apogée, le système d’information de gestion des étudiant.e.s, a été réalisé avec succès en sous-traitance coordonnée pour les deux universités, permettant de gagner un mois sur un calendrier habituellement très tendu
• Les deux universités ont mis en place un groupement d’achats de prestations de MCO (Maintien en Conditions Opérationnelles) pour leurs applications en commun.
• Le dossier du datacenter régional (collaboration entre le BRGM, les deux universités de Tours et d’Orléans, et l’INSA CVL) a décroché sa labellisation auprès du MESRI et les financements demandés dans le cadre du CPER (Contrat de Plan État Région) ont permis de lancer les premiers investissements de matériel mutualisé ; l’infrastructure de calcul haute performance CaSciModOT a été la première à être installée sur la nouvelle infrastructure mutualisée.
• Les deux universités partagent deux projets stratégiques dans le cadre de la phase 2 du Dialogue Stratégique de Gestion 2021, autour de la dématérialisation et de l’offre de service aux laboratoires de recherche, et sont toutes deux impliquées dans la réponse à l’appel à projets DemoES (Démonstrateur de l’Enseignement Supérieur). Le projet PRO3, porté par l’université d’Orléans et auquel participe l’université de Tours, vient d’être accepté par l’Agence Nationale pour la Recherche (en septembre 2021). Ce projet a pour ambition de définir de bonnes pratiques numériques et de les essaimer.
• La politique de renforcement des infrastructures s’est spécialement accélérée en matière de réseau pour faciliter la mise en place d’actions pédagogiques en mode hybride :
  • Renouvellement d’équipements réseaux sur les sites des Tanneurs, de Portalis et Grandmont, mise en place du réseau du nouveau bâtiment Vialle (faculté de médecine) et raccordement du réseau de la salle Thélème ;
  • Extension et densification du réseau Wifi de l’université, pour atteindre maintenant 600 bornes ;
  • Elargissement des services proposés sur le Wifi Eduroam et remplacement d’EduSpot par UTSpot ;
  • Mise en place du réseau audio-visuel pour faciliter l’interaction entre les matériels audio-visuels et les postes de travail nomades des enseignants.

Un effort spécifique d’optimisation a été conduit sur le périmètre du stockage des données, en déplaçant sur le service cloud OneDrive le répertoire de données de chaque étudiant.e (sauf doctorant.e.s et stagiaires en laboratoire de recherche) et en modernisant deux baies de stockage critiques.

Plusieurs actions de dématérialisation ont été mises en place :

• sur le périmètre pédagogique (notamment la dématérialisation du processus d’inscription) ;
• la collecte de la taxe d’apprentissage a été entièrement dématérialisée ;
• plusieurs processus de gestion administrative ont été automatisés avec l’outil PowerAutomate sous l’impulsion de l’Agence Comptable ;
• l’outil de gestion des congés a été remplacé par le dispositif Ohris, bien plus adapté pour la gestion du télétravail et des situations complexes.

En matière d’outils de travail collaboratif, et en parallèle au déploiement de l’environnement Office 365 vers les étudiant.e.s et les personnels, l’infrastructure UTBox (logiciel libre NextCloud) a été modernisée pour permettre de disposer d’une offre alternative de qualité disposant d’un stockage dans le datacenter de l’université.

En matière de sécurité des systèmes d’information :

• un effort significatif a été consenti vis-à-vis de la Recherche, et en particulier vers les laboratoires en cours de classification ZRR (Zone à Régime Restrictif), pour les accompagner vers les bonnes pratiques numériques de gestion quotidienne et vers l’usage du kit SecNum, en introduisant la notion nouvelle de niveau de classification des documents ;
• par ailleurs, la plateforme Zabbix de supervision des systèmes a été mise en œuvre, et la plateforme Graylog de collecte des journaux d’événements a été redimensionnée pour permettre une meilleure proactivité en matière d’exploitation de systèmes ;
• enfin, pour limiter les connexions de postes non autorisés dans les locaux de l’université, un système d’authentification par adresse réseau a été déployé.

La DSI a continué d’investir le périmètre DevOps en programmant les formations autour de Docker, Kubernetes et Ansible pour faire partager les concepts de l’automatisation de la fourniture de services et permettre d’accélérer la délivrance des services d’hébergement. Cette orientation, très structurante, permet de développer le concept d’agilité et de développer une nouvelle manière d’organiser la prise en charge des projets numériques.

Enfin, l’université de Tours a organisé le colloque MoodleMoot 2021 en juillet (événement programmé en 2020 et décalé du fait de la crise sanitaire), qui a réuni à distance plus de 900 participant.e.s, dépassant largement l’estimation prévisionnelle initiale.