Partager
Actualité

L’université de Tours rejoint une alliance nationale d’universités pour accompagner l’essor de l’intelligence artificielle

  • Vie institutionnelle,
  • Vie de l'université,
  • Recherche,

L’université de Tours rejoint une alliance inédite sur l’intelligence artificielle (IA) dans l’enseignement supérieur et la recherche. Portée par Mistral AI, EdTech France et 14 universités françaises, elle doit permettre de déployer une stratégie d’établissement pour une IA fiable et respectant les valeurs européennes (égalité des chances et souveraineté des données), sur les plans de l’enseignement, de la formation et de la recherche.

Dans la dynamique impulsée par le Sommet international pour l’action sur l’Intelligence Artificielle, organisé le mois dernier à Paris, 14 universités et établissements d’enseignement supérieur français* Universités de Rennes, Haute-Alsace, Nîmes, Paris-Est Créteil, Bordeaux-Montaigne, Montpellier, Toulouse Jean Jaurès, Picardie Jules Verne, Sorbonne Université, Tours, Lorraine, Paris-Saclay, Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) et l’Ecole des Mines de Paris. s’associent à Mistral AI et EdTech France pour lancer une initiative ambitieuse.

Cette collaboration s'appuie sur les technologies de Mistral AI et les solutions des startups EdTech françaises déjà utilisées. Elle vise à déployer des solutions fiables et innovantes pour améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiantes et étudiants et faciliter le travail des personnels d'enseignement et des personnels administratifs. Cette alliance s’inscrit dans le cadre de la mission dédiée à l’Intelligence Artificielle, lancée en décembre 2024 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Enseignement, formation, recherche : les universités en première ligne sur les questions liées à l’IA :

Pour répondre à ces enjeux, cette mission s’articule autour de six objectifs principaux :

  • Évaluer les impacts de l’IA générative sur les méthodes d’enseignement et d’apprentissage ;
  • Proposer un cadre d’intégration adapté à la diversité des disciplines enseignées ;
  • Identifier les besoins en formation pour accompagner la montée en compétences des acteurs de l’enseignement supérieur ;
  • Développer de nouvelles modalités d’évaluation et de reconnaissance des compétences, adaptées aux réalités de l’ère numérique et de l’IA ;
  • Définir un cadre éthique et réglementaire pour garantir une utilisation souveraine et responsable de l’IA dans les établissements ;
  • Proposer des axes de recherche innovants sur les usages de l’IA, en impliquant enseignants, étudiants et autres acteurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en France, en Europe et à l’international.

Pour y parvenir, les porteurs de l’alliance ont constitué cinq groupes de travail autour des thématiques suivantes :

  • Sécurité des données
  • Pédagogie et augmentation du geste enseignant par l’IA
  • Systèmes d’information
  • Modèle économique
  • Inclusion et accessibilité

À Tours, proposer un cadre adapté à l‘usage des étudiants, enseignants et personnels : 

« À l’ère de l’intelligence artificielle générative, les outils qui sont désormais à la disposition du grand public transforment profondément nos méthodes d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation à l’université. Face à ces bouleversements, il devient impératif d’adapter nos pratiques pédagogiques, de redéfinir le rôle des enseignants et de repenser la nature même de l’apprentissage. », détaille Thierry Brouard, Vice-président de l’université de Tours en charge du Numérique, de l’Intelligence Artificielle et de l’Audiovisuel.


En matière de formation, l’université de Tours propose des modules d’enseignement de l’intelligence artificielle à plusieurs stades du cursus universitaire. En licence informatique SLS (Système – Logiciel – Sécurité), deux options abordent l’intelligence artificielle ou sa programmation. Ensuite, le parcours du Master Informatique ISA (Intelligent Systems and Applications) intègre plus de 300 heures directement en lien avec l’IA, qui permettent de comprendre, concevoir et réaliser non seulement des applications basées sur l’IA, mais aussi des modèles, et de les entraîner.