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Actualité

Lutte contre les cancers : il y a aussi des bonnes nouvelles !

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Date(s)

du 4 février 2025 au 4 février 2026

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer (4 février), l'unité de recherche Inserm-université de Tours N2Cox (Niche, Nutrition, Cancer et métabolisme Oxydatif) propose de revenir sur les récentes bonnes nouvelles dans la lutte contre ce fléau de santé publique.

Des avancées présentées dans le cadre de congrès internationaux (ASCO, ESMO…) et publiées dans des revues scientifiques de premier plan.

 

1. Des avancées spectaculaires en immunothérapie

Des avancées récentes pourraient permettre d’envisager des traitements sans chimiothérapie. En effet, de récentes études menées sur un groupe particulier de patients ont eu recours à des anticorps monoclonaux anti-points de contrôle immunitaires “anti-immune checkpoints”. Dit autrement, ces thérapies permettent de réactiver des lymphocytes endormis, capables de détruire des cellules cancéreuses.

Les résultats d’un essai clinique international de phase 3 ont montré des résultats prometteurs : un taux de survie sans progression de 60 % à 4 ans pour des personnes atteintes d’un cancer colorectal métastatique, contre 10 % avec la chimiothérapie.

En savoir plus en consultant le lien suivant
 

2. De bons lipides pour prévenir certains cancers

Des études du laboratoire N2Cox montrent que certains lipides, les acides gras oméga-3, présents dans des poissons gras (sardines, maquereaux, etc.) pourraient prévenir certains cancers. D’autres lipides comme les éther-lipides naturels, qu’on retrouve dans la coquille St-Jacques par exemple, sont eux des sources d’inspiration pour développer des molécules à visée thérapeutique comme l’Ohmline.

Lire l’article dédié à ce sujet sur The Conversation
 

3. L'intelligence artificielle pour prédire la sensibilité de tumeurs aux traitements anticancéreux

Des chercheurs français ont récemment développé un outil informatique prédictif (Pancreas-Views), basé sur la transcriptomique, l’intelligence artificielle et des modèles précliniques du cancer du pancréas, qui aide à identifier la sensibilité des tumeurs aux molécules de chimiothérapie. Une avancée qui pourrait permettre de réduire la toxicité en évitant l’administration de médicaments jugés inefficaces pour une tumeur donnée.

En savoir plus sur cette étude